Arrêté du 21 juillet relatif aux systèmes d’assainissement collectif et non collectif supérieure à 1,2 kg de DBO5/j

Cet arrêté remplace l’arrêté du 22 juin 2007 relatif aux prescriptions techniques, aux modalités de surveillance et au contrôle des installations d’assainissement collectif et des installations d’assainissement non collectif de capacité nominale supérieure à 1,2 kg/j de DBO5. Il fixe les prescriptions techniques s’appliquant aux collectivités afin qu’elles mettent en œuvre une gestion rigoureuse et pragmatique du patrimoine de l’assainissement, conforme aux enjeux de la directive relative au traitement des eaux résiduaires urbaines, de la directive cadre sur l’eau, de la directive cadre stratégie milieu marin, la directive concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade et la directive relative à la qualité requise des eaux conchylicoles. Il fixe des prescriptions techniques similaires s’appliquant aux maîtres d’ouvrage des installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5.

Les zones végétalisées en traitement des eaux résiduaires

Afin de limiter l’impact du rejet de la station d’épuration en période d’étiage sur le milieu récepteur (petit cours d’eau) ou pour compléter l’élimination de certains polluants (azote, phosphore, hydrocarbures, métaux …), des collectivités ont investi dans les zones végétalisées : Buros (64), Viella (32), Thèze (64) …

Ces zones végétalisées permettent d’infiltrer l’eau épurée dans le sol, de favoriser le phénomène d’évaporation (soleil, vent) et d’alimenter les plantes en eau (évapotranspiration).

Actuellement plusieurs études sont en cours afin de définir les principes de dimensionnement de ces zones.

Il est important d’assurer un entretien régulier des zones végétalisées (coût à prendre en compte) afin d’obtenir un bon fonctionnement de ces dernières.

HYDROPLUS a publié un dossier dans son numéro de ZRV-HYDROPLUS-01-2014.

L’ONEMA a publié le rapport national des données SISPEA 2012

L’organisation française des services d’eau et d’assainissement est complexe : près de 35000 services, portés par environ 24 000 collectivités, assurent des missions d’eau potable et/ou d’assainissement. Dans près de 80% des cas, la commune est l’échelon d’organisation retenu, preuve d’une organisation intercommunale encore peu développée.
Le prix moyen TTC du service de l’eau et de l’assainissement collectif s’élève à 3,85 €/m3 au 1er janvier 2013 3(3,78 €/m3 en 2011 et 3,66 €/m3 en 2010), pour une consommation de référence de 120 m3 (abonnement inclus). Ce prix moyen recouvre une forte variabilité : 80% de la population bénéficie ainsi d’un prix de l’eau potable compris entre 1,55 €/m3 et 2,54 €/m3 et d’un prix de l’assainissement collectif compris entre 1,24 €/m3 et 2,59 €/m3.
Extrait de la synthèse du rapport national des donnes SISPEA – Données 2012

Réduction des fuites d’eau dans le réseau de distribution – Courrier de Mme S. ROYALE

Madame la Ministre S. ROYALE a écrit aux élus en charge des services d’eau potable afin de sensibiliser ces derniers sur les enjeux de la réductions des fuites d’eau du réseau de distribution et les possibilités de  financement  par divers organismes (Agence de l’Eau, Caisse des dépôts …). GEDEAU CONSEIL peut vous accompagner dans la mise en place et le suivi du plan d’action à mettre en œuvre.

Courrier de Madame la Ministre S. ROYAL

Le développement du biométhane en France, quatre ans après

« Nos déchets ont de l’avenir ». Cette formule, utilisée surtout pour promouvoir le tri, convient aussi parfaitement au biométhane, issu de la dégradation des déchets organiques.

Cette énergie a un potentiel de valorisation important, notamment grâce à la possibilité de la distribuer via les réseaux existants de gaz. Pourtant, elle n’a pas encore connu en France le développement espéré malgré l’adoption en 2011 d’une réglementation favorable au développement d’une filière biogaz. Où se situent aujourd’hui les principaux freins à son essor ? Comment les contourner ?

methane

Suite de l’article publié le 10 mai 2015 par Atlante et Cie. Cliquer sur le dessin