L’agence de l’eau Adour Garonne et l’IRSTEA ont publié un document de synthèse sur les bioréacteurs à membrane pour le traitement des eaux résiduaires urbaines : Retour d’expérience. Cette étude a été menée sur 8 stations d’épuration (7 000 EH à 66 000 EH) avec différents types de membranes.
Les observations ont mis en évidence les points suivants ;
- La nécessité de mettre en place un dégrillage fin efficace et fiable ;
- Le respect des fréquences et des modes opératoires de lavage des membranes ;
- Un production boue similaire à une boue activée de même charge massique ;
- Une excellente qualité d’eau mais il faut être vigilant sur les phases de dénitrification et sur l’impact de la température de l’eau ;
- Un coût d’investissement équivalent à une boue activée classique pour les installations supérieures à 8 000 EH ;
- Un coût d’exploitation toujours supérieur à une boue activée classique.
Synthese_bioréacteurs à membrane
Le site MBR (www.thembrsite.com) présente une synthèse de l’étude mené par l’agence japonaise d’assainissement (JS) sur le fonctionnement de 19 installations sur 3 000 stations d’épuration conçues en BRM.